Phase 1 mode d’emploi : prendre le temps d’accepter le deuil
La première étape du manuel d’usage idéal de la reconstruction après un deuil est l’acceptation. En effet, croire que l’on peut résister à la réalité du vide laissé par l’être cher est un combat perdu d’avance. Après une phase de déni plus ou moins longue, la personne endeuillée doit faire face à une mémoire émotionnelle intense. Vouloir guérir après un deuil nécessite donc un mode d’emploi et de se plier à l’évidence de la perte, larme après larme. Mais comment accepter le départ ? Voici les instructions et conseils pour se rebâtir post deuil. Aussi insurmontable que cela puisse paraître, il demeure essentiel de se rappeler que le deuil est complexe mais la reconstruction possible . C’est un voyage vers l’acceptation qui prendra du temps, jalonné de hauts et de bas, mais qui arrivera à sa destination finale. Quand le recueillement laisse place au rétablissement. Accepter s’avère donc être la clé du manuel à suivre !
Ainsi il est possible d’inclure des astuces pratiques telles que tenir un journal pour retranscrire la mémoire du défunt en une sorte de témoignage sacré. Parlez de vos sentiments à un ami, à un membre de la famille ou à une personne qui vous inspire écoute et empathie. De plus, les groupes de soutien existent également. Le secret est d’oser exprimer ses émotions et de ne pas les garder enfouies au fond de soi.
Donc c’est en acceptant la mort que vous pouvez commencer à guérir et à aller de l’avant. Ce n’est pas un processus facile, mais en prenant soin de vous et en demandant de l’aide. Vous pouvez traverser cette période difficile et émerger plus fort et plus résilient que jamais. C’est l’inattendu juste après qui émerge de soi.
Phase 2 mode d’emploi : fissurer l’armure pour mieux se reconstruire
“Nous passons une partie de notre vie à nous construire une armure pour nous protéger de nos souffrances et la seconde à nous en libérer.”
Pour poursuivre les instructions de reconstruction, sachez que la douleur du deuil crée une sorte d’armure émotionnelle qu’il est extrêmement difficile de fendre. Ainsi, le mental réagit face au choc du deuil en mettant en place des mécanismes de protection inconscients. Pour guérir, vous devez reconnaître cette armure dès son apparition. Observez quand et pourquoi vous vous fermez émotionnellement et les schémas de pensée associés qui viennent en vous jusqu’à la surface. S’agit-il de douleur, injustice, colère, culpabilité, tristesse…? Ensuite, proposez-vous des moyens de les affronter, à l’aide d’exercices de relaxation, de méditation ou de yoga pour soulager le stress et l’anxiété sous-jacents.
Par conséquent, permettre à toutes les émotions utiles, telles que désolation, perte de sens, peur, confusion… de surgir. C’est pour mieux les accepter. Cela contribue à faciliter le processus de deuil déjà amorcé. N’ayez jamais honte de montrer vos vulnérabilités et de rechercher du soutien fréquemment. Le corps réclame dans toute son intelligence de recevoir exactement ce dont il a besoin.
Soyez bienvenues les émotions dans ce manuel de la reconstruction !
“ Quand nous nous protégeons pour ne pas ressentir de douleur, cette protection devient comme une armure qui emprisonne la douceur du coeur.”
La souffrance du deuil implique, outre l’impuissance, la peine et l’incapacité à avancer, d’autres émotions qui accompagnent une disparition vécue comme inoubliable. Dans cet état de traumatisme, la surprise, le déni, l’anesthésie émotionnelle et la déprime sont susceptibles de faire leur apparition. Parmi les émotions courantes, la colère après un deuil s’exprime souvent contre le monde entier ou soi-même. Essayez de canaliser cette colère de manière productive en faisant de l’exercice, en écrivant ou en s’engageant dans un travail thérapeutique qui garantit la reconstruction après un deuil.
Par ailleurs, la culpabilité peut survenir lorsqu’on se sent responsable de la mort de l’être cher ou qu’on regrette des choses qu’on aurait aimé dire ou faire différemment. Concentrez-vous sur les bons moments vécus ensemble, plutôt que sur le temps inexistant ou regretté. La douleur émotionnelle implique une volonté de fer pour accompagner la souffrance et l’assainir avec le temps. Pratiquez alors l’auto-compassion avec patience et indulgence vis-à-vis de vous-même.
Phase 3 mode d’emploi : le nouveau mode de vie de renaissance post deuil
Les routines et les habitudes peuvent changer après une perte et il est crucial de se réadapter à ces changements d’usages. Reprenez progressivement des activités agréables, fixez-vous de nouveaux objectifs atteignables et continuez à prendre soin de votre santé mentale. Cela fait également partie du mode d’emploi de la reconstruction après un deuil.
Le deuil bouleverse donc l’existence et le mode de vie aussi. La confusion installée sur les anciens repères entraîne fréquemment un réel sentiment de désorientation. Par conséquent, acceptez ces modifications et ne les combattez pas. Plutôt que de s’accrocher à ce qui était avant, embrassez le nouveau devenu nécessaire et permettez à cette émergente réalité nouvelle d’advenir.
Ainsi, pour ramener un sentiment de « normalité », concentrez-vous sur l’avenir et soulagez régulièrement le fardeau émotionnel. Obtenez des conseils et des encouragements vitaux pour vous acclimater à cette existence en rééquilibrage. Le deuil étant un processus personnel et unique, il n’y a pas de solution miracle ni de chemin tracé. Mais vous pouvez découvrir vos forces et vos faiblesses et chercher votre propre cadence de réadaptation à ce mode de vie chamboulé. Ainsi vous serez apte à renaître après un deuil comme il se doit.
“ Le secret du changement consiste à concentrer toute son énergie non pas à combattre l’ancien, mais à construire le nouveau.”
Pour conclure, il est conseillé de chercher du sens dans la mort pour mieux célébrer la vie de l’être cher défunt. Cela signifie pouvoir trouver la direction de la guérison et en sortir vainqueur. Après avoir suivi les meilleures instructions du mode d’emploi de la reconstruction après un deuil, la lumière revient en soi avec le soulagement d’être vivant et aimant…surtout après un travail thérapeutique. Lire l’article du blog La thérapie et la spiritualité.
Photo de Ann sur Unsplash et de Nsey Benajah sur Unsplash
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