L’art de dire NON

6 mai 2024 | Bien-être

Apprendre à “dire non” est tout un art et bien plus qu’une une compétence essentielle ! Cela consiste à poser des limites saines et à maintenir un équilibre entre son bien-être personnel et ses obligations professionnelles et sociales. Dire non peut être difficile pour certaines personnes. Ces dernières peuvent craindre de décevoir les autres, de perdre des opportunités ou même de paraître grossières. Cependant, ne pas dire oui de manière assertive et respectueuse peut améliorer la qualité de vie. en même temps, le stress est réduit et cette posture favorise les relations plus équilibrées. 

Le premier point d’intérêt dans l’art de dire non est de découvrir comment trouver ses limites et acquérir de la connaissance. En se permettant de dire non, l’individu découvre les raisons principales d’un tel apprentissage constructif. Tout d’abord le non protège la santé mentale et physique. En effet, « dire oui à tout” peut entraîner un surmenage et de l’épuisement. En second, poser des freins en s’autorisant le non de temps en temps est conseillé. Le but est de maintenir des relations plus équilibrées. Enfin, le oui facile, qui rend disponible à outrance pour les autres, condamne à négliger ses propres besoins.

Par voie de conséquence, l’être humain mis dans cette situation parvient à respecter ses valeurs par le non. C’est, en effet, un moyen de refuser des demandes non alignées avec le soi. Il autorise aussi le droit d’affirmer son individualité et de prendre des décisions en phase avec ses propres aspirations.

Par ailleurs, éviter les regrets et les ressentiments est primordial en disant oui. Ce oui est dédié à la confiance en soi. Apprendre à poser ses limites touche, à l’évidence, à l’estime de soi et au sentiment de dignité, pour devenir un individu plus et respecté.

Cependant, s’enfermer dans des limites claires demeure difficile. Évoquons, notamment, la peur de décevoir les autres. Les raisons se souvent lient à des croyances limitantes. Parmi celles-ci figurent des idées telles que que « je ne veux pas abandonner les autres » ou « je ne veux pas être perçu comme égoïste ». La culpabilité et la honte s’invitent également dans la danse des limites, et en particulier face à une habitude de sacrifice. Et puis, face aux pressions sociales présentes dans le cadre d’un environnement de travail compétitif, dire non sans craindre des conséquences négatives est compliqué. 

Pourtant, quand le courage est là, il autorise à se cantonner à sa décision. Ainsi l’homme sait respecter ses limites, faire face à des conflits ou à des résistances de la part des autres (un refus d’invitation par ex). Ainsi, il est important de communiquer clairement ses attentes, sans s’excuser ni se justifier. Le non force à rechercher le soutien et l’encouragement de personnes de confiance. De réels bénéfices positifs sont recueillis dans l’ouverture à la voie du “non”. Lorsque cela respecte vos valeurs, cela préserve vos ressources. Donc cette démarche renforce finalement votre confiance en vous tout en posant le non de manière polie et respectueuse.

Photo de Jigar Panchal sur Unsplash

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