Le goût de se délasser l’esprit par la relaxation

14 mars 2024 | Santé physique et mentale

Rien que son nom évoque l’idée d’un pur plaisir à pouvoir s’adonner au relâchement avec un bénéfice immédiat à la clé. Hormis l’image associée, elle désigne un ensemble de compétences accessibles par des techniques de détente multiformes. Le même bit est visé : le bien-être global de l’individu normalement bienheureux. 

L’art de bien se relaxer implique d’avoir recours à des méthodes intentionnelles afin de pouvoir calmer le corps. Mais peut-être avant tout, l’esprit ! Plus précisément, de multiples approches convergent en ce sens pour offrir les meilleures techniques de relaxation. C’est comme si chaque personne pouvait découvrir sa préférence, apte à ouvrir des bienfaits pour un soulagement rapide ou une amélioration durable.

Mais comment ne pas s’y perdre puisque il existe une myriade de chemins qui mènent à la relaxation ? Ils varient en fonction des penchants, des ressources et des contraintes de chacun. Les points d’entrée courants incluent généralement l’intégration d’exercices de respiration (diaphragmatique, nasale, etc) et la relaxation musculaire progressive, afin que la tension musculaire se libère dans les différentes parties du corps.

Il est possible d’ajouter à ces tendances des images guidées via la visualisation transportant les utilisateurs vers des environnements paisibles ou du “scan corporel”. Ainsi il s’agit d’observer les sensations et les réactions corporelles sans attachement ni réaction, l’accès à la relaxation s’accentue favorablement.

Il est possible ainsi d’imaginer que des conditions préalables sont requises pour que la détente soit un succès. Cependant, aucune exigence stricte ne s’impose pour être éligible aux techniques de relaxation. Certes il y a des facteurs spécifiques qui améliorent les résultats des usagers. Citons, notamment, la volonté de consacrer du temps et des efforts réguliers, l’ouverture d’esprit à l’exploration et à l’expérimentation, ainsi que la patience lors des premières phases d’apprentissage.

Malgré leur efficacité reconnue et généralisée, des limites s’appliquent aux exercices de relaxation. Il est utile de les garder en tête. Les distractions potentielles résultant du bruit ambiant, de la technologie ou des interruptions sont une entrave. Tout comme la difficulté à apaiser le dialogue interne ou à gérer des inquiétudes persistantes ! Sans oublier l’inconfort en cas de douleur ou de déficience dans la mobilité.

Face à ces derniers cas relativement rares, moult avantages apparaissent pour convaincre les hésitants à la relaxation. Entre autres, ayons en tête la réduction des hormones de stress, de la tension artérielle. Egalement citons l’amélioration de la régulation de l’humeur, la réduction de l’anxiété et la croissance de la stabilité émotionnelle. Il ne faudrait pas non plus sous-estimer les bienfaits sur d’autres plans complémentaires.

Comptons parmi ceux-ci l’augmentation des fonctions cognitives, la rétention de la mémoire, les capacités de prise de décision et la croissance de la créativité comme de l’adaptabilité aux situations difficiles. Sur le long terme, il serait même établi de pouvoir par la relaxation obtenir le renforcement du fonctionnement du système immunitaire. Le risque est ainsi amoindri pour les maladies chroniques, le sommeil peut être de meilleure qualité et la vigilance diurne est accrue.

Il apparaît clairement que les objectifs qui sous-tendent la relaxation abordent les dimensions corporelles, psychologiques et métaphysiques. Elles favorisent la curiosité, l’auto-compassion, la capacité d’introspection et la conscience de soi. En conséquence il devient irrésistible d’oser se laisser révéler toutes les profondeurs de la détente en tant qu’élément fondamental du style de vie moderne.

Photo de Roberto Nickson sur Unsplash

Partagez l'article :